Une de mes tâches en tant qu’avocat est de prouver les "éléments" de l’affaire de mon client. Quand je plaide une affaire religieuse, le premier élément est de prouver que les croyances religieuses de mon client sont "sincères". Comment cela peut-il se faire ? Comment prouver à un juge, qui ne connaît pas votre client, ce qui est dans le cœur de votre client ? J’utilise les actions de mes clients pour prouver ce qui est dans leur cœur. Ma méthode est-elle également celle de Dieu ? Quelle relation y a-t-il entre nos actions et ce qui est dans notre cœur ? Ouvrons notre bible et découvrons ce que Dieu dit à ce sujet !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Segond (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- Le but
- Lisez 1 Jean 2:1. La semaine dernière nous avons appris que ceux qui "marchent dans la lumière" pèchent dans leur vie (1 Jean 1:7-8). Cela réfute-t-il la théorie "mes actions = mon cœur" ?
- Jean est-il d’accord avec ce péché ? Qu’en est-il de Dieu ? Est-il approprié de marcher sur le chemin de la lumière en transportant son lot de péchés ?
- Selon Jean, quel est le but ? (1 Jean 2:1 : "Je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas". Le but est de laisser le péché derrière nous.)
- Ce but est-il réaliste ? Que se passe-t-il si nous manquons la cible ? (Jean dit que nous avons Jésus pour nous défendre. Cela ressemble à un avocat !)
- Lisez à nouveau 1 Jean 2:1. Comment Jésus nous "défend-il" auprès du Père ? En argumentant que tout le monde pèche et que Dieu ne devrait pas être si exigeant ?
- Jésus soutient-il que ce que nous avons fait n’était pas réellement un péché ?
- Lisez 1 Jean 1:10. Selon notre étude de la semaine dernière, de quelle sorte de personnes est-il question ici ? (Il y a les deux extrêmes : Premièrement, ceux qui revendiquent avoir atteint la perfection et n’avoir pas péché. Deuxièmement, ceux qui disent qu’ils n’ont pas péché maintenant et qu’ils n’ont jamais péché, parce que le péché n’existe pas réellement pour les chrétiens. Il est logique que Jésus ne répéterait pas une variation de ces deux fausses et extrêmes argumentations.)
- Pensez-vous que les gens décrits dans 1 Jean 1:10 sont les mêmes personnes auxquelles Jean s’adresse dans 1 Jean 2:1 ? (Non. Jean commence en disant : "Mes enfants". Il ne parle plus au même groupe de gens que dans le verset 10. Il dit que les gens du verset 10 faisaient de Dieu un menteur et n’avaient pas de place dans leur vie pour la parole de Dieu. Jean s’adresse à un nouveau groupe de personnes qui recherchent la vérité. Il s’agit de personnes qui marchent sur le chemin de la lumière. Il s’agit de personnes qui veulent faire correspondre leur cœur et leurs actions.)
- Maintenant que nous avons discuté la façon dont Jésus pourrait argumenter, lisons 1 Jean 2:2 et voyons comment il argumente réellement. Selon ce verset, quel argument donne Jésus en notre nom ?
- Imaginez que vous soyez traîné devant un juge et que vous soyez accusé d’avoir commis un crime. Alors que vous vous tenez là debout, essayant de donner la meilleure impression (et la plus innocente), vous entendez votre avocat commencer sa plaidoirie : "Votre Honneur, mon client est coupable, entièrement coupable...". Que diriez-vous ?
- S’agit-il de la défense de Jésus pour nous ? (Oui ! Sa défense est que nous sommes entièrement coupables, mais il en a déjà payé le prix. Il n’argumente pas contre notre culpabilité. Il argumente pour que la pénalité ne nous soit pas imposée.)
- À la lumière de l’argumentation de Jésus (votre avocat), à quoi ressemblent vraiment nos efforts pour couvrir et nier nos péchés ? Imaginez la réaction du juge si vous interrompiez votre avocat en disant de façon très indignée : "Je ne suis pas coupable ! Je vis une vie parfaite ! Tous les problèmes que je peux avoir ne sont pas de ma faute. C’est de la faute des gènes que j’ai reçus de mon père et de ma mère !"
- Imaginez que vous soyez traîné devant un juge et que vous soyez accusé d’avoir commis un crime. Alors que vous vous tenez là debout, essayant de donner la meilleure impression (et la plus innocente), vous entendez votre avocat commencer sa plaidoirie : "Votre Honneur, mon client est coupable, entièrement coupable...". Que diriez-vous ?
- Nous avons vu il y a quelques minutes que 1 Jean 2:1 s’adresse à ceux qui marchent sur "le chemin de la lumière". Est-ce cohérent avec 1 Jean 2:2 ? (Le sacrifice de Jésus est "pour les péchés du monde entier". Son sacrifice peut ne pas être accepté par tous, mais il a donné sa vie pour chacun.)
- Considérez cela : pourquoi Jean caractérise-t-il Jésus comme ayant à défendre ou à recommander notre position devant Dieu ? Est-il nécessaire de convaincre Dieu le Père ? S’agit-il d’une sorte de débat dont nous espérons que Jésus sortira vainqueur ?
- Lisez Jean 16:26-27 où Jésus dit : "Je ne vous dis pas que c’est moi qui demanderai au Père pour vous ; en effet, le Père lui-même vous aime...". Dans quelle mesure cela est-il cohérent avec le besoin d’un avocat ? (Le plaidoyer de Jésus va à l’encontre de ce que demande la loi, et non à l’encontre d’une demande hostile (envers nous, par opposition au péché) du Père. Ce que Jésus a fait pour nous va au-delà des paroles, et le fait que Jésus se mette en avant à notre place rend notre défense claire.)
- Lisez 1 Jean 2:1. La semaine dernière nous avons appris que ceux qui "marchent dans la lumière" pèchent dans leur vie (1 Jean 1:7-8). Cela réfute-t-il la théorie "mes actions = mon cœur" ?
- Connaître Dieu
- Lisez 1 Jean 2:3-4. De temps en temps quelqu’un me demande si je connais quelqu’un d’important. (En réalité, c’est plutôt l’inverse, je suis anxieux à l’idée de dire si je connais quelqu’un qui est vaguement important.) Que signifie "connaître" quelqu’un ? Que veut dire Jean en parlant de connaître Jésus ? (Connaître quelqu’un signifie que vous connaissez quelque chose à son sujet.)
- Si cela est vrai, alors pourquoi l’obéissance aux commandements de Dieu est le "test de vérité" pour savoir si vous connaissez Dieu ? (Logiquement, cela doit signifier qu’il y a une forte connexion entre le fait de connaître Jésus et le fait de connaître ses commandements.)
- Cela corrobore-t-il mon approche de salle d’audience : que les actions de mes clients tendent à démontrer si les clients "connaissent" Jésus ? Ou ont un cœur pour Jésus ?
- Pourquoi Jean dit-il que nous obéissons à Jésus ? Quelle est notre motivation ? (Nous le connaissons.)
- Pourquoi Jean ne dit-il pas que nous obéissons parce que nous connaissons les commandements ?
- Pourquoi Jean ne dit-il pas que nous obéissons parce que nous avons peur de Dieu ?
- Pourquoi Jean ne dit-il pas que nous obéissons parce que nous connaissons des hauts et des bas ?
- S’agit-il d’un principe universel ? Que nous obéissons à ce que nous connaissons ?
- Si vous répondez par l’affirmative, demandez-vous combien de temps vous avez passé à connaître Dieu la semaine dernière, par opposition au temps passé à connaître le dragon qui parle au travers de la télévision ?
- Si vous dites : "Ce n’est pas vrai, Bruce, que j’obéis à chaque chose que je connais", alors pourquoi le fait de connaître Dieu signifie que nous lui obéissons ? (Cela affirme quelque chose d’époustouflant pour l’esprit au sujet de Dieu. Son amour et son caractère sont tels que le fait de le connaître nous force à vouloir lui obéir !)
- Cher ami, il s’agit de quelque chose d’incroyable : nous ne pouvons pas obéir à Dieu sans le connaître. L’autre côté de cette équation fait tout autant réfléchir : nous ne le connaissons pas si nous ne lui obéissons pas.)
- Lisez 1 Jean 2:5. Selon vous, que veut dire Jean lorsqu’il dit que l’amour de Dieu est vraiment accompli en celui qui lui obéit ? (Le christianisme n’est pas simplement théorique. Il n’est pas une connaissance abstraite de règles qui ne font aucune différence pratique dans notre vie. L’amour de Dieu s’accomplit en nous quand nous laissons sa volonté transformer nos actions.)
- Lisez 1 Jean 2:6. Que signifie "marcher" comme Jésus a marché ? Cela signifie-t-il :
- Ne pas avoir d’argent ?
- Ne pas avoir de conjoint ?
- Prêcher ? (Jean nous amène systématiquement et implacablement l’enseignement que l’obéissance est essentielle. Il ne parle pas des spécificités de la vie de Jésus, il parle de la détermination de Jésus à obéir à son Père et à refléter la volonté de son Père. Notre cœur et nos actions sont liés.)
- Lisez 1 Jean 2:3-4. De temps en temps quelqu’un me demande si je connais quelqu’un d’important. (En réalité, c’est plutôt l’inverse, je suis anxieux à l’idée de dire si je connais quelqu’un qui est vaguement important.) Que signifie "connaître" quelqu’un ? Que veut dire Jean en parlant de connaître Jésus ? (Connaître quelqu’un signifie que vous connaissez quelque chose à son sujet.)
- Les conséquences de la connaissance de Dieu
- Lisez 1 Jean 2:7-8. Jean nous rappelle-t-il un vieux commandement ou nous en donne-t-il un nouveau ? Jean commence avec ce qui semble être un faux pas : "Je ne vous écris pas un nouveau commandement, mais un ancien. Enfin, peut-être qu’il s’agit d’une sorte de nouveau commandement." Lequel est-il ? (Il s’agit d’un ancien commandement pas clairement reconnu auparavant mais qu’une nouvelle lumière nous permet de le discerner.)
- Avez-vous déjà trouvé une vieille antiquité, puis vous l’avez nettoyée, et vous avez constaté qu’elle ne ressemble plus du tout à la même chose ? Qu’elle ressemble à quelque chose de neuf ?
- Lisez 1 Jean 2:9-11. Quel est cet ancien commandement remis à neuf ? (Aimer les autres chrétiens.)
- Comment a-t-il été remis à neuf ? Quelle est la nature de la nouvelle lumière ? (Vous ne comprenez pas comment aimer, dit Jean, jusqu’à ce que vous ayez vu comment Jésus aime ! Jésus a "nettoyé" l’ancienne idée d’amour et d’obéissance pour nous donner un exemple de ce qu’il était réellement attendu de nous. Considérez deux exemples : (1) La guérison de la main paralysée le jour du sabbat (Matthieu 12), et (2) la discussion de Jésus sur l’importance de ce qui sort de la bouche plutôt que de ce qui y entre (Matthieu 15).)
- Cher ami, où vous situez-vous dans le "test de vérité" de 1 Jean 2:9-11 ? Que disent vos actions au sujet de votre cœur ? Détestez-vous quelqu’un ? Avez-vous de la rancune ? Quelle est votre attitude face à la famille de Dieu ? Les réponses à ces questions déterminent si vous êtes sur le chemin de la "lumière" ou sur le chemin des "ténèbres".
- Lisez 1 Jean 2:7-8. Jean nous rappelle-t-il un vieux commandement ou nous en donne-t-il un nouveau ? Jean commence avec ce qui semble être un faux pas : "Je ne vous écris pas un nouveau commandement, mais un ancien. Enfin, peut-être qu’il s’agit d’une sorte de nouveau commandement." Lequel est-il ? (Il s’agit d’un ancien commandement pas clairement reconnu auparavant mais qu’une nouvelle lumière nous permet de le discerner.)
- La semaine prochaine : Marcher dans la lumière : renoncer au monde.