N’avez-vous jamais souhaité que Dieu s’asseye à côté de vous et vous explique exactement ce qu’il pense que vous devriez faire ou ne pas faire ? Pas besoin d’être dans le doute. Maintenant vous pouvez savoir ! J’ai eu ce genre de pensées plusieurs fois. Les enseignements de Jésus sont parfois déroutants. D’un autre côté, je me connais suffisamment bien pour parfois aimer un peu d’ambiguïté. De cette façon, je peux faire ce que je veux et continuer à m’accrocher à mon auto-conviction que je fais la volonté de Dieu. Cette semaine nous nous penchons sur quelques paroles de Jésus qui, si nous les comprenons correctement, nous mettent au défi d’atteindre un niveau très élevé d’obéissance et un niveau très élevé de confiance. Débutons notre étude et apprenons-en davantage !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Segond (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- Le divorce
- Lisez Matthieu 19:3. Selon vous, en quoi est-ce un test pour Jésus ? Ne serait-il pas naturel pour lui de dire : "Naturellement, vous ne pouvez pas divorcer de votre épouse sans aucune raison !" (Il y avait deux écoles de pensée parmi les Pharisiens. L’école libérale de Hillel enseignait qu’un homme pouvait divorcer de son épouse pour des raisons insignifiantes : comme un petit-déjeuner brûlé. L’école conservatrice de Shammai pensait qu’il n’était possible de divorcer de son épouse que dans le cas d’une conduite impudique ou indécente.)
- Lisez Matthieu 19:4-6. Jésus a-t-il approuvé l’un ou l’autre des deux points de vue régnants parmi les chefs juifs ? (Jésus dit que le modèle est le mariage pour la vie entière.)
- Lisez Matthieu 19:7. Moïse, étant conduit par Dieu, a-t-il permis le divorce ? (Lisez Deutéronome 24:1-4. C’est là la source des deux écoles de la pensée juive. Logiquement, la conduite "indécente" serait quelque chose de moindre que la fornication pré-maritale ou que l’adultère, parce que la mort, et non pas le divorce, était la pénalité pour la fornication ou l’adultère. Deutéronome 22:13-22.)
- Lisez Matthieu 19:8. Moïse n’était pas "déconnecté", sur un chemin qui lui était propre. Il a écrit sous l’inspiration de Dieu. Comment Jésus explique-t-il la différence entre ce qu’il (Dieu) dit directement et ce que Dieu a dit par l’intermédiaire de Moïse ? (Il dit que Dieu s’est adapté aux cœurs pécheurs du peuple. Le commentaire biblique de Wycliffe dit que le règlement de Moïse était "une protection des épouses contre les caprices des hommes, et non une autorisation pour que les maris divorcent à volonté.")
- Arrêtons-nous quelques minutes et considérons cela un instant. Les règlements contre le péché sont-ils sujet à être fléchis ? Un Dieu juste va-t-il faire des compromis face au péché ?
- Si la dureté du cœur est une excuse, ceux qui ont le cœur dur aujourd’hui sont-ils excusés ?
- Lisez Matthieu 19:9. Que dit Jésus sur le divorce, mis à part "l’inconduite sexuelle" ? (Jésus dit que c’est un adultère !)
- Comme nous l’avons vu, la pénalité pour l’adultère était la mort. Il s’agit de l’un des Dix Commandements (Exode 20:14). Jésus confirme que le divorce familier est un problème moral important. Le péché n’est-il pas péché pour toutes les fois ? Pourquoi le divorce était-il "correct" au temps de Moïse et pas "correct" au temps de Jésus ? (Ce que je vois en cela est la grâce. Jésus n’utilise pas d’équivoques sur la norme, l’idéal. Mais Dieu fait preuve de grâce envers son peuple.)
- Je suis sûr que certains d’entre vous se disent : "Attendez une minute ! Qu’en est-il de la grâce pour les femmes qui ont divorcé pour des raisons insignifiantes ?" (Dans la culture juive, seuls les hommes peuvent divorcer. Dieu témoigne de la grâce aux pécheurs. Ces femmes n’étaient pas des pécheresses dans ce contexte. L’idéal de Dieu était qu’il n’y ait pas de divorce.)
- Comme nous l’avons vu, la pénalité pour l’adultère était la mort. Il s’agit de l’un des Dix Commandements (Exode 20:14). Jésus confirme que le divorce familier est un problème moral important. Le péché n’est-il pas péché pour toutes les fois ? Pourquoi le divorce était-il "correct" au temps de Moïse et pas "correct" au temps de Jésus ? (Ce que je vois en cela est la grâce. Jésus n’utilise pas d’équivoques sur la norme, l’idéal. Mais Dieu fait preuve de grâce envers son peuple.)
- Lisez Matthieu 19:10. Comment résumeriez-vous la réaction des disciples ? (Ils étaient choqués. Si les règles sont aussi strictes, il est préférable de ne pas se marier.)
- Que nous dit cela quant à l’état du mariage en ces temps-là ?
- Lisez Matthieu 19:11-12. Selon vous, que cela signifie-t-il ? À quelle "parole" Jésus fait-il référence ?
- Jésus enseigne-t-il que ceux qui ne peuvent pas accepter ses enseignements stricts sur le divorce en sont libérés ?
- Ou alors, Jésus enseigne-t-il que seuls ceux qui peuvent suivre les règles devraient se marier ? (Si vous regardez le contexte, Jésus dit qu’il vaut mieux ne pas se marier si vous ne pouvez pas suivre les règles. Les disciples n’ont retenu que : "Il vaut mieux ne pas marier." Jésus passe ensuite en revue une liste de raisons pour lesquelles une personne pourrait choisir ou être forcée de s’abstenir du mariage.)
- Y a-t-il une application logique de l’affirmation de Jésus contre l’argument selon lequel les homosexuels naissent ainsi et donc le mariage homosexuel est un droit normal ? (Oui, bien que la logique ne soit pas parfaite. Jésus dit que certains sont nés avec des barrières au mariage (l’homosexualité peut en être une), certains le sont devenus à cause d’autres, et certains prennent cette décision pour être en accord avec Dieu. Il y a un certain nombre de raisons, dont certaines sont involontaires, pour lesquelles certaines personnes ne devraient pas se marier.)
- L’argent
- Penchons-nous sur un autre sujet difficile. Lisez Matthieu 19:16-17. Qu’en est-il de la justification par la foi ? Selon vous, Jésus voulait-t-il dire ce qu’il a dit ?
- Lisez Matthieu 19:18-19. Qu’y a-t-il d’étrange au sujet de cette liste de commandements ? (Elle énumère seulement cinq des Dix Commandements et ajoute un commandement "récapitulatif" supplémentaire.)
- Qu’est-il omis ? (Tous les Dix Commandements qui portent sur nos engagements envers Dieu.)
- Lisez Matthieu 19:20-22. Pensez-vous que cet homme serait allé au ciel s’il avait vendu tous ses biens ? Serait-il alors devenu "parfait" ?
- Où Jésus trouve-t-il ce "commandement" de devenir parfait par des vide-greniers ? (Cela récapitule les commandements manquants relatifs à nos engagements envers Dieu. Ce jeune homme comptait sur sa richesse pour sa sécurité et sa réputation. Jésus l’a invité à compter simplement sur Dieu.)
- Qu’en est-il de vous ? Sur qui ou quoi comptez-vous ?
- Lisez Matthieu 19:23-25. Les disciples ont une dure journée. Ils se rendent compte qu’ils sont sensés être mariés pour la vie et que l’argent est quelque chose de mauvais. Pourquoi les disciples sont-ils étonnés des déclarations de Jésus sur la richesse ? (Lisez Deutéronome 28:1-2,12 et Ecclésiaste 10:19. Les disciples connaissaient leur Bible, la richesse était une bénédiction de la part de Dieu ! C’était la réponse à tout. Jésus contredisait leur compréhension de la richesse.)
- Si la richesse est une bénédiction de la part de Dieu, pourquoi est-il si difficile à un homme riche d’entrer dans le ciel ? Ne devrions-nous pas nous attendre à ce que tous ceux qui entrent au ciel soient riches parce que cela reflète les bénédictions de Dieu ? (Je pense qu’il s’agit là d’un très long discours sur le salut. Nous ne sommes pas sauvés en gardant les commandements. Le fait d’obéir à Dieu apporte des bénédictions et de la richesse. Mais ce qui apporte le salut est la confiance et la dépendance en Dieu. La richesse est une tentation, parce qu’elle nous inspire de lui faire confiance au lieu de faire confiance à Dieu. Pourquoi ? Tout comme le roi Salomon le précisait : "l’argent répond à tout". N’en faites pas votre réponse !)
- Lisez Matthieu 19:27. Pierre dit : "Seigneur, nous avons passé ce test !" "Qu’obtenons-nous ?" Qu’obtenons-nous pour notre confiance en Dieu ? (Lisez Matthieu 19:28-29. Jésus répond que vous obtiendrez le ciel, les trônes, la gloire et cent fois plus que votre investissement initial !)
- Lisez Matthieu 19:30. Que cela signifie-t-il ? Cela veut-il dire que celui qui a été riche et a semblé être le numéro 1 sur cette terre est maintenant le dernier ?
- Le travail
- Avançons à la prochaine histoire. Lisez Matthieu 20:1-2,9-15. Jésus préconise-t-il maintenant les salaires injustes ?
- Lisez Matthieu 20:16. Quelle est la ligne de démarcation de cette histoire ?
- Avons-nous déjà abordé cela auparavant ? (Oui, dans Matthieu 19:30.)
- Si oui, comment cela s’applique-t-il ici ? Pourquoi le simple fait de manquer de se lever tôt signifie une récompense identique ? Qu’en est-il des "oiseaux du matin" et des "vers" ?
- Avons-nous déjà abordé cela auparavant ? (Oui, dans Matthieu 19:30.)
- Passons en revue ces deux dernières histoires :
- L’homme riche a-t-il pensé qu’il pourrait aller au ciel en faisant quelque chose ? (Oui. Matthieu 19:16 : "que dois-je faire...")
- Jésus lui a montré qu’il ne pouvait pas faire assez.
- Les disciples pensaient-ils qu’ils pourraient aller au ciel grâce à ce qu’ils faisaient ? (Oui. Matthieu 19:27 : Nous avons tout fait, quelle sera notre récompense ?)
- Que nous dit la parabole des ouvriers sur le rapport entre nos œuvres et notre récompense ? (Il n’y a aucun rapport !)
- Qu’ont fait tous les ouvriers en commun ? (Ils ont accepté de travailler quand cela leur était demandé.)
- Cela apporte-t-il de la lumière sur l’enseignement historique de Dieu sur le mariage ? (L’idéal de Dieu est clair : le mariage est pour la vie, sans divorce. Mais un mariage qui dure toute une vie n’est pas un ticket d’entrée au ciel.)
- Qu’est-ce qui vous amène au ciel ? (Votre réponse à l’invitation de Jésus de venir. Repentez-vous et venez. Le ciel est le don de Jésus.)
- Que coûte l’acceptation de ce don ? (C’est la signification de la déclaration : "les premiers seront les derniers". L’homme riche était vu comme "meilleur" en raison de son argent. Les ouvriers étaient payés plus en raison de leur diligence. Ce n’est pas de cette façon que fonctionne le Royaume de Dieu. Le moins vous comptez sur vous-même, le plus vous êtes susceptible de faire confiance à Dieu.)
- Cher ami, voulez-vous accepter le défi de faire confiance à Dieu ? Voulez-vous faire votre possible en faveur de l’idéal de sainteté dans votre vie ?
- La semaine prochaine : Un comportement qui intrigue.