Faites-vous confiance à ceux qui exercent le pouvoir ? Pensez-vous qu’ils sont injustes ? Un vieux dicton dit que le pouvoir corrompt, et que le pouvoir absolu corrompt absolument. Ces dernières années, j’ai été témoin de beaucoup d’injustices de la part de personnes dont le travail consistait à rendre la justice. Le jour même où j’écris ces lignes, j’ai discuté avec l’un de mes collègues professeurs de droit d’une décision récente en matière de liberté religieuse qui est tellement injuste qu’elle me met en colère. On m’a demandé si j’allais déposer un mémoire auprès de la Cour suprême des États-Unis pour tenter de réparer cette injustice. Nous verrons bien, mais si les règles normales d’examen sont respectées, cette injustice sera maintenue. Le plus grand pouvoir est entre les mains de Dieu. Crée-t-il l’injustice ? Permet-il l’injustice ? C’est l’une des principales accusations portées contre Dieu. Débutons notre étude de la Bible et voyons ce que nous pouvons apprendre !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- L’injustice ?
- Lisez Luc 16.1-2. L’une des mesures de la justice concerne le processus. Ce gérant a-t-il été traité équitablement par son employeur ? (Oui. Aux États-Unis, une procédure régulière exige une notification et la possibilité de répondre. Cet employeur n’a pas simplement licencié le gérant, il lui a fait part des accusations lors d’une réunion au cours de laquelle il a pu répondre, puis il l’a licencié.)
- Lisez Luc 16.3-4. Qui est responsable de l’avenir de ce gérant ? Le gérant ou son ancien employeur ? (Le gérant met en doute sa capacité à assurer son avenir en raison de son manque de forme physique et de son orgueil.)
- Lisez Luc 16.5-7. Jésus ne nous dit pas si les accusations initiales portées contre ce gestionnaire étaient fondées. Qu’en pensez-vous, sur la base de ses actions ultérieures ? (Oui, elles sont fondées. Il est clair qu’il « gaspille » (Luc 16.1) les biens de son employeur. Je dirais qu’il a trompé son employeur pour son propre compte.)
- Lisez Luc 16.8. Félicitez-vous ceux qui vous ont trompé ? Ceux qui ont été plus malins que vous et qui ont volé votre argent ?
- Quel est l’enseignement de cette parabole à ce stade ? (Les tricheurs gagnent ! Les non-croyants sont plus futés que les chrétiens !)
- Quel est l’enseignement concernant la justice ?
- Lisez Luc 16.9. Cette histoire a pris une tournure résolument différente. Il ne s’agit plus seulement d’une histoire incroyable. De quoi s’agit-il ? (Du paradis – les « demeures éternelles ».)
- Qu’est-ce qu’une « richesse trompeuse » ? (Dans ce cas, il s’agit de l’argent. Mais il peut s’agir de tout ce que le monde considère comme précieux : le pouvoir, la beauté, l’intelligence.)
- Que signifie « se faire des amis » pour être accueilli au paradis ? (Cela ressemble à amener d’autres personnes à connaître Jésus.)
- Cela signifie-t-il que nous devrions voler les banques pour payer les réunions d’évangélisation ? (La malhonnêteté n’est pas ce qui est recommandé ici, mais plutôt la sagesse, l’intelligence en ce qui concerne les « richesses […] de ce monde ».)
- Lisez Luc 16.10-12. Ces déclarations contredisent-elles la parabole dont nous venons de parler ? (En apparence oui, mais en y regardant de manière plus approfondie ce n’est pas le cas.)
- Quelle est, selon vous, la signification profonde de cette histoire ? (Nous devons être aussi intelligents que le monde pour faire avancer l’Évangile. Nous devons utiliser tout ce que le monde considère comme précieux pour amener les autres à croire et à accepter Jésus.)
- Lisez Luc 16.13. Comment cette conclusion s’inscrit-elle dans cette histoire ? (Nous devons choisir qui nous allons servir. Nous servons Dieu en utilisant intelligemment nos richesses matérielles pour faire avancer le royaume de Dieu.)
- Notre richesse est-elle vraiment la nôtre ? (Non. C’est Dieu qui rend toutes nos richesses possibles. Comme dans la parabole, nous utilisons les richesses de « l’homme riche » (Dieu).)
- Que révèlent cette histoire et sa conclusion sur Dieu et la justice ? (La justice de Dieu n’est pas toujours évidente. Une réponse superficielle peut ne pas être la bonne.)
- La confiance
- Lisez Michée 6.6-7. Pouvez-vous traduire la question principale de Michée dans des termes actuels ? (Que dois-je faire pour plaire à Dieu ? Dois-je donner à Dieu mes biens les plus précieux comme paiement pour mes péchés ?)
- Lisez Michée 6.8. Que devons-nous faire pour plaire à Dieu ? (Être justes, bons et marcher humblement avec Dieu.)
- Comment cela s’inscrit-il dans l’histoire du gérant injuste que nous venons d’étudier ? (La vraie justice et la bonté doivent être conformes à la volonté de Dieu. L’humilité nous oblige à aligner notre volonté sur celle de Dieu.)
- Que dit ce texte de Michée au sujet de Dieu ? (Il est juste et bon.)
- Le monde non-croyant a une vision différente de la justice et de la bonté. Il dit que nous ne devrions pas discriminer qui que ce soit pour quelque raison que ce soit. Les règles de la Bible concernant la discrimination contre le mal et en faveur de ce qui est juste sont considérées comme une manifestation de haine. En quoi la vision du monde contredit-elle ces versets de Michée ? (Elle ne fait pas confiance à Dieu. Elle ne fait pas confiance à ce que Dieu dit être bon. Plus important encore, elle ne reflète pas l’humilité envers Dieu, mais s’appuie plutôt sur notre propre opinion de la justice.)
- Lisez Jérémie 9.23. Quel danger Dieu signale-t-il ici ? (Que les humains se vantent de leur intelligence, de leur pouvoir ou de leur argent.)
- Lisez Jérémie 9.24. De quoi devrions-nous nous vanter ? (Que notre Dieu pratique et se complaît dans « la bonté, la justice et le droit sur la terre ».)
- Qu’est-ce que cela exige de nous ? (Humilité et confiance.)
- Lisez Jacques 1.16-17 et Hébreux 6.18. Dieu nous laisse-t-il tomber en étant infidèle à son caractère ? (Il n’y a même pas l’ombre d’un changement car Dieu est fidèle à sa parole.)
- Examinons de plus près Hébreux 6 concernant la fiabilité de Dieu. Lisez Hébreux 6.18-20. Outre le fait de ne pas mentir, qu’est-ce qui nous donne confiance en Dieu ? (Non seulement Jésus est mort pour nous, mais il agit maintenant comme notre grand prêtre dans le ciel.)
- Nos actes d’amour
- Nous avons vu jusqu’à présent que nous devons réfléchir avec soin et sagesse à la meilleure façon d’aimer le monde pour refléter l’amour et la justice de Dieu. Nous avons également vu que la nature du caractère de Dieu ne change pas. Lisez Matthieu 5.43-44. Nous pouvons prier pour nos ennemis. Est-il facile de les aimer ?
- Lisez Jérémie 18.7-8. Ces versets nous disent que Dieu « renonce » à provoquer une catastrophe. Cela signifie-t-il que Dieu change en fait ?
- Lisez Jérémie 18.9-10. Il s’agit d’une autre déclaration sur le fait que Dieu renonce, cette fois-ci, à faire le bien. Comment concilier cela avec l’affirmation absolue de Dieu selon laquelle il ne change pas ? (Dans ces textes de Jérémie 18, le principal moteur du changement est le peuple. Dieu réagit en bénissant ou en punissant selon que le peuple l’écoute ou non.)
- Attendez un peu ! Ne venons-nous pas de lire dans Matthieu 5 que nous devons « aimer nos ennemis » ? Est-il cohérent avec l’amour de Dieu de punir les actes répréhensibles et d’encourager le repentir ?
- Lisez Matthieu 5.44-45. Nous avons récemment discuté de l’amour de Dieu pour les bons et les méchants, dans le cadre de la « grâce commune ». C’est l’amour que nous devons porter au monde. Les punitions spécifiques pour le mal et les bénédictions pour le bien ne correspondent pas au modèle de la grâce commune. Comment expliquer cela ?
- Lisez Jérémie 18.3-6. Quel est le contexte des bénédictions et des punitions spécifiques que nous venons de lire ? (Nous appartenons à Dieu. Il est notre père. Notre relation avec lui n’est pas de l’ordre d’une grâce commune, mais plutôt de l’amour rendu parfait de ceux qui le considèrent comme leur père.)
- Lisez Matthieu 5.48. Quel est le but de Dieu pour nous ?
- Cher/ère ami(e), comprenez-vous mieux la justice de Dieu ? Il fait preuve d’une grâce commune à l’égard de tous. Mais son but pour le monde est que les gens viennent à lui. Son but est que nous soyons parfaits comme lui est parfait. Lorsque nous venons à lui, il nous façonne en vue de la perfection. Voulez-vous rejoindre Dieu dans son objectif pour vous ? Voulez-vous faire confiance à son amour et à sa justice ?
- La semaine prochaine : Le problème du mal.
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