Jacques nous a conseillé précédemment d’être prompts à écouter et lents à parler (Jacques 1.19), afin de garder notre langue sous contrôle (Jacques 1.26), et il nous a appris que nos paroles sont considérées pour le jugement (Jacques 2.12). Cela reflète la déclaration de Jésus dans Matthieu 12.37, selon laquelle nos paroles nous acquitteront ou nous condamneront. Clairement, notre langue est un élément important d’une vie en accord avec la volonté de Dieu. Débutons notre étude de la Bible et voyons ce qu’elle nous enseigne au sujet de nos paroles !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Segond (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- Les enseignants
- Lisez Jacques 3.1 (version BFC). Quelle est la raison la plus courante que vous entendez pour justifier le fait que certains ne fréquentent plus l’église ? (Certaines personnes les ont insultées. Certains ont décidé de leur « enseigner » la façon dont ils devraient vivre.)
- Quel avertissement donne Jacques aux enseignants ? (Ils seront jugés plus sévèrement.)
- Quel lien y a-t-il entre l’enseignement et la langue ? (Les enseignants sont des utilisateurs assidus de leur langue !)
- Que veut dire Jacques quand il dit : « Ne soyez pas nombreux à vouloir être des enseignants » ? (Ne prenez pas sur vous-mêmes le fait d’enseigner. Soyez sûrs d’y être appelés. L’enseignement est un don spirituel (Romains 12.6-7).)
- Lisez à nouveau Jacques 3.1 (version BFC) et la déclaration de Jacques sur le fait d’être « jugé plus sévèrement ». Si nous sommes sauvés par la grâce, et non par l’obéissance à la loi, de quoi parle Jacques ? Veut-il dire que les enseignants qui ne sont pas sauvés sont jugés plus sévèrement ?
- Est-il possible qu’il parle du fait d’être jugé par des humains, plutôt que par Dieu ? (Cela a du sens à mes yeux. Mon épouse est habituellement mécontente quand quelqu’un critique durement un de mes sermons. Je prêche de manière bénévole, elle sait que je travaille dur à la préparation des sermons et elle pense donc que les critiques sont injustes. Personnellement, je pense que si j’exprime mes pensées devant les autres, alors ils ont le droit de les juger.)
- Lisez 1 Corinthiens 3.10. Que veut dire Paul quand il se définit lui-même comme un « sage maître d’œuvre » ? (Il fait référence à son enseignement.)
- Lisez 1 Corinthiens 3.11-13. Qui sont ces gens qui construisent avec de l’or, du chaume ou quelque chose d’intermédiaire ? (Des enseignants. Le fondement de tout enseignement chrétien est Jésus. Cependant, les enseignants varient énormément dans la qualité de leur enseignement. La qualité de l’enseignement sera éprouvée par le feu.)
- Lisez 1 Corinthiens 3.14-15. Réfléchissons à cette référence au « feu ». Que signifie, pour le travail d’un enseignant, le fait d’être brûlé par le « feu » ? Jacques parle-t-il du jugement final ? (Il s’agit certainement d’un jugement, mais je tends à penser qu’il s’agit d’un jugement sur les enseignements, tels qu’appliqués dans la vie des étudiants. Quand surgissent les difficultés, le fait que l’enseignant bâtisse avec de l’or ou avec du chaume fera toute la différence dans la vie de l’étudiant.)
- Qu’arrive-t-il à un « enseignant de chaume » ? (Il s’enfuit ! Ses étudiants peuvent ne pas s’enfuir, mais l’enseignant s’éclipse.)
- Dans quelle mesure cela est-il cohérent avec la déclaration de Jacques sur le fait d’être « jugé plus sévèrement » ? (Cela montre certainement que la qualité de l’enseignement a un grand impact sur les étudiants, de telle sorte que le jugement est « plus sévère » dans le sens qu’il a un impact plus grand. Cependant, Paul nous donne le sentiment que le l’enseignant lâche pourrait survivre, tandis que ses étudiants non.)
- Quel est ici l’enseignement pour l’étudiant ? (Évaluez l’enseignant !)
- Dans quelle mesure cela est-il cohérent avec la déclaration de Jacques sur le fait d’être « jugé plus sévèrement » ? (Cela montre certainement que la qualité de l’enseignement a un grand impact sur les étudiants, de telle sorte que le jugement est « plus sévère » dans le sens qu’il a un impact plus grand. Cependant, Paul nous donne le sentiment que le l’enseignant lâche pourrait survivre, tandis que ses étudiants non.)
- Qu’arrive-t-il à un « enseignant de chaume » ? (Il s’enfuit ! Ses étudiants peuvent ne pas s’enfuir, mais l’enseignant s’éclipse.)
- Lisez Jacques 3.2. Jacques nous dit-il que les enseignants sont parfaits ? (Non. Il dit (s’incluant lui-même) : « nous trébuchons tous ». Quand nous évaluons nos enseignants, nous devons garder cela à l’esprit. Nous ne devons pas attendre d’eux d’être parfaits.)
- Que veut nous dire Jacques sur l’enseignement, sur le fait de trébucher et sur le jugement ? (Les enseignants trébucheront « à maintes reprises ». Quand nous trébuchons, nous pouvons nous attendre à être « jugés plus sévèrement ». Nous savons tous que cela est vrai.)
- Lisez Jacques 3.1 (version BFC). Quelle est la raison la plus courante que vous entendez pour justifier le fait que certains ne fréquentent plus l’église ? (Certaines personnes les ont insultées. Certains ont décidé de leur « enseigner » la façon dont ils devraient vivre.)
- La langue
- Lisez Jacques 3.3-4. Jacques dit quelque chose de difficile à comprendre : votre langue est comme un « mors » ou un « gouvernail ». De quelle façon votre langue est-elle un mors ou un gouvernail ? (Une conclusion raisonnable est que ce que nous faisons affecte notre manière de penser. Notre langue dirige notre corps.)
- Lisez Jacques 1.15. Nous avons discuté cela en quelques détails précédemment. Jacques dit que le mal provient des mauvaises pensées. Cela signifie que les mauvaises œuvres proviennent des mauvaises pensées et non des mauvaises paroles. Jacques se contredit-il ? (Jacques a certainement raison quand il dit que le péché commence dans l’esprit. Mais il apparaît que notre esprit écoute nos paroles, et il est affecté par ce que nous disons. Il s’agit d’une voie bidirectionnelle – ce que nous pensons influence ce que nous disons, et ce que nous disons influence ce que nous pensons.)
- Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire que si vous voulez avoir une bonne journée, alors il faut être agréable envers les autres ? (Je crois que notre discours a un effet sur notre pensée, tout comme notre pensée a un effet sur notre discours. Il peut arriver que quand nous verbalisons quelque chose nous affermissons notre pensée sur le sujet. Ainsi, notre langue a un rôle important dans notre façon de penser.)
- Lisez Jacques 3.5. Cela semble être différent de l’affirmation de Jacques sur le mors et le gouvernail. Selon vous, que cela signifie-t-il relativement à la langue ? (Les paroles peuvent générer de très grands problèmes. « L’étincelle » d’un mot peut « brûler » votre vie.)
- L’avez-vous déjà expérimenté ?
- Lisez Jacques 3.6. Jacques répète en partie ce qu’il a déjà dit jusqu’ici : la langue affecte le corps entier, et la langue affecte les relations. Quel autre concept ajoute Jacques ? (Je pense qu’il ajoute le fait que l’effet de la langue sur la personne n’est pas juste temporaire, mais au contraire elle a la capacité de définir le cours de la vie d’une personne « embrasée ».)
- Lisez Jacques 3.7-8. Quel est le but de nous mettre en garde au sujet de la langue, s’il n’y a rien que nous puissions faire contre elle ? (Dès lors que Jacques nous a mis en garde contre le terrible danger de notre langue, je pense que ce qu’il veut nous suggérer est de constamment évaluer ce que nous disons.)
- Lisez Jacques 3.3-4. Jacques dit quelque chose de difficile à comprendre : votre langue est comme un « mors » ou un « gouvernail ». De quelle façon votre langue est-elle un mors ou un gouvernail ? (Une conclusion raisonnable est que ce que nous faisons affecte notre manière de penser. Notre langue dirige notre corps.)
- Une langue salée
- Lisez Jacques 3.9-10. Jacques vient de nous dire que notre langue ne peut être apprivoisée, et ici se trouve la preuve de cela, n’est-ce pas ?
- Combien d’entre vous (pas besoin de lever votre main) peuvent s’identifier à ces versets ? (Je ne « maudis » pas souvent des humains (je me fâche parfois contre des automobilistes), mais je sais qu’il y a des choses que je dis que je ne peux pas répéter dans mon groupe d’étude de la Bible.)
- Lisez Jacques 3.11-12. Si vous, comme moi, confessez que votre langue n’est pas toujours de l’eau fraîche, sommes-nous condamnés ? (Dans Jacques 3.8 Jacques dit qu’il est impossible pour un humain de ne produire que de l’eau douce (dompter la langue). Jacques dit qu’une « source salée » ne peut pas produire de l’eau douce, il ne dit pas qu’une source d’eau douce ne peut pas produire du sel de temps en temps.)
- Que devons-nous conclure ou faire ? (Je vois deux choses. Premièrement, ce qui est impossible aux humains est possible à Dieu. Nous devons demander à l’Esprit saint de guider nos paroles. Deuxièmement, je pense que Jacques essaye de nous encourager à prêter attention à notre discours et à réaliser qu’il reflète notre nature.)
- Lisez Jean 15.5. Je participe chaque semaine à un petit groupe d’étude de la Bible où je ne suis pas le responsable. Nous avons discuté certaines des déclarations les plus difficiles de Jacques, comme celle de Jacques 2.24 : « c’est en vertu des œuvres que l’être humain est justifié, et non pas seulement en vertu d’une foi ». Une des membres du groupe d’étude a mentionné l’illustration de la vigne et des sarments dans Jean 15.5-8 et a dit que cette aide visuelle l’aidait à comprendre la relation entre la foi et les œuvres. Si nous sommes « attachés » par la foi en Jésus, nous produisons naturellement des œuvres. Nous ne pouvons prendre aucun crédit pour les œuvres, mais celles-ci démontrent « l’attachement ». Que pensez-vous de cette illustration ?
- Lisez à nouveau Jacques 3.12. S’agit-il d’une autre déclaration « d’attachement » de la part de Jacques ? (Je le pense. Jacques admet que nous ne sommes pas parfaits et que notre langue est un problème difficile. Il dit que nos paroles reflètent notre connexion. Soit nous avons une source d’eau salée, soit nous avons une source d’eau douce. Soit nous sommes attachés comme des branches à la vigne, soit nous ne le sommes pas. Ce que nous produisons reflète la connexion de notre vie.)
- Cher(ère) ami(e), que disent vos paroles à votre sujet ? Si vous n’aimez pas le résultat de cette auto-évaluation, pourquoi ne pas, maintenant, demander à l’Esprit saint de venir dans votre vie et de réparer votre connexion avec Jésus ?
- Lisez Jacques 3.9-10. Jacques vient de nous dire que notre langue ne peut être apprivoisée, et ici se trouve la preuve de cela, n’est-ce pas ?
- La semaine prochaine : L’humilité de la sagesse d’en-haut.