Combien de fois devez-vous dire quelque chose à vos enfants avant qu’ils ne l’assimilent ? Un vieil adage dit qu’il faut dire quelque chose trois fois avant de s’en souvenir. Vous pouvez penser que vous avez faites beaucoup de répétitions, mais certaines sont bonnes. Je vais vous donner une pause dans cette étude, et suivre un cours un peu différent cette semaine, tout en essayant de rester dans le cadre de notre sujet sur l’alliance. Ouvrons la Bible et commençons notre étude !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- Le test de Jésus
- Lisez Matthieu 22.34-36. Le verset 34 ressemble-t-il à une compétition sportive ? L’équipe des sadducéens a perdu un round contre Jésus, alors l’équipe des pharisiens s’est regroupée pour voir si elle pouvait faire mieux. Est-ce ce qui se passe ici ? (Concrètement, oui.)
- Les pharisiens demandent à un avocat de premier plan de poser à Jésus la question figurant au verset 36. Supposons que vous n’ayez jamais entendu la réponse de Jésus auparavant et que vous deviez décider lequel des Dix Commandements est le plus grand. Lequel choisiriez-vous ?
- Lisez Matthieu 22.37-38. Attendez une minute ! Duquel des Dix Commandements s’agit-il ? Fait-il même partie des Dix Commandements ? (Non, il n’en fait pas partie.)
- Jésus triche-t-il ? Ce n’est pas un commandement. Cela ne ressemble même pas à un des commandements. Comment expliquez-vous la réponse de Jésus ? (Les quatre premiers commandements (Exode 20.3-11) ont trait à nos obligations envers Dieu. Jésus a pris ces quatre commandements et les a résumés comme exigeant un amour total pour Dieu.)
- Lisez Matthieu 22.39. S’agit-il d’un commandement ? (Non.)
- Sur quelle base Jésus peut-il donner cette réponse ? (Jésus résume les six derniers des Dix Commandements (Exode 20.12-17).)
- Est-ce un bon résumé ? Ces six commandements parlent-ils d’amour ?
- Comment « Tu ne [feras] pas » se traduit-il par « aimer » ? Utilisons-nous une mauvaise traduction de la Bible ? Jésus utilisait-il une mauvaise traduction ?
- Sur quelle base Jésus peut-il donner cette réponse ? (Jésus résume les six derniers des Dix Commandements (Exode 20.12-17).)
- Lisez Matthieu 22.34-36. Le verset 34 ressemble-t-il à une compétition sportive ? L’équipe des sadducéens a perdu un round contre Jésus, alors l’équipe des pharisiens s’est regroupée pour voir si elle pouvait faire mieux. Est-ce ce qui se passe ici ? (Concrètement, oui.)
- L’amour pour Dieu
- Lisons Matthieu 22.37 plus en détail. Que signifie aimer Dieu « de tout son cœur » ? (Lisez Exode 20.3. Aimer Dieu de tout notre cœur, c’est lui donner la première place dans nos affections. Le commentaire biblique Adam Clarke’s Commentary dit : « Celui qui aime Dieu de tout son cœur n’aime rien en comparaison de Lui. »)
- Que signifie aimer Dieu « de tout son être » ? (Le mot grec utilisé « psuche » traduit en français par « être » signifie « souffle » ou « respiration ». Je pense que cela signifie que notre amour pour Dieu est aussi central que la respiration. C’est une partie essentielle de nous-mêmes.)
- Lisez Exode 20.4-5. Cela correspond-il à l’instruction d’aimer Dieu « de tout son être » ? Et si oui, comment ? (Avoir Dieu comme élément central de notre vie est incompatible avec le fait d’adorer d’autres dieux. Nous ne devrions pas passer notre vie à adorer d’autres dieux.)
- Pour revenir à Matthieu 22.37 : que signifie aimer Dieu « de toute sa pensée » ? (Ce mot grec (« dianoia ») signifie littéralement « compréhension ». Notre intelligence doit être entièrement dévouée à Dieu.)
- Lisez Exode 20.7. Pouvez-vous faire le lien avec le fait d’aimer Dieu de toute notre pensée ? (Quand j’étais enfant, on m’a appris que ce texte signifiait que je ne devais pas jurer en utilisant le nom de Dieu. Cela signifie au moins cela. Cependant, je pense qu’il signifie beaucoup plus. Lorsque nous revendiquons faussement l’autorité de Dieu pour nos projets égoïstes, lorsque nous profitons des autres au nom de Dieu, alors nous avons abusé de son nom. Aimer Dieu de toute notre pensée exige une honnêteté intellectuelle dans les relations avec les autres en matière de foi.)
- En quoi le fait d’aimer Dieu « de tout son cœur » est-il différent du fait de l’aimer « de tout son être » ?
- En quoi cela est-il différent d’aimer Dieu « de toute sa pensée » ? (Bien que nous ayons essayé de disséquer ces trois éléments, le message évident est que Dieu veut que nous l’aimions avec notre être tout entier !)
- Le livre de Rick Warren The Purpose Driven , à la page 70, dit ceci : « Apprendre à aimer Dieu et à être aimé par Lui devrait être le plus grand objectif de votre vie. Rien d’autre ne s’en approche en importance. » Warren dit : « Dieu désire ardemment que vous le connaissiez et que vous passiez du temps avec lui. » C’est ce que nous faisons dans ces études : passer du temps avec Dieu.
- L’amour pour l’humain
- Lisez à nouveau Matthieu 22.39. L’un des livres de Martin Cruz Smith mentionne un Japonais, dont le fils unique allait combattre pendant la seconde guerre mondiale. À propos du père, Cruz écrit : « Le fils était la mesure de son amour. » J’ai été frappé par ce langage. Le père aimait son fils autant qu’il était capable d’aimer. Selon ce que Dieu nous dit, quelle devrait être la mesure de notre amour pour ceux qui nous entourent ? (Notre amour pour nous-mêmes devrait être la mesure de notre amour pour les autres.)
- Que veut dire cela ? Quand nous achetons une nouvelle voiture, nous en achetons une pour notre voisin aussi ? Nous achetons une voiture pour les enfants affamés d’un pays X ?
- Lisez Exode 20.13-17. S’agit-il d’une expérience pratique de ce que Jésus entendait par « aimer son prochain » ? (Cela fait certainement partie de la définition. Si vous me demandiez : « Voudriez-vous que les autres s’abstiennent de vous faire ces choses ? », je répondrais : « Oui ! »)
- Résumeriez-vous ces six commandements de la même manière que Jésus les a résumés ? (Non. Je les résumerais en disant : « Ne fais pas de mal à ton prochain. »)
- Comment Jésus traduit-il « Tu ne [feras] pas » en « Aime ton prochain » (et, soit dit en passant, la mesure de l’amour requis est l’étendue de votre amour pour vous-même) ?
- Résumeriez-vous ces six commandements de la même manière que Jésus les a résumés ? (Non. Je les résumerais en disant : « Ne fais pas de mal à ton prochain. »)
- Dans l’évangile de Luc, il est demandé à Jésus « Qui est mon prochain ? » juste après qu’il ait dit « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Regardez Luc 10.29-37. Les deux premiers voyageurs, le prêtre et le lévite, ont-ils fait quelque chose en violation des six derniers commandements ? (Non.)
- Si vous êtes d’accord avec moi, comment Jésus passe-t-il des six derniers commandements à cette histoire du bon Samaritain ?
- Si vous n’êtes pas d’accord avec moi, lequel des six derniers commandements le prêtre et le lévite ont-ils violé ?
- Intéressons-nous à une autre histoire qui illustre le point de vue de Jésus sur les six derniers commandements. Lisez Matthieu 5.27-28. Comment Jésus passe-t-il de « Pas d’adultère » au fait de regarder avec du désir ? (Il est évident que Jésus traite les commandements « Ne faites pas de mal » comme des commandements positifs pour notre vie. Les germes de cette idée se trouvent en fait dans les six derniers commandements. Si vous regardez Exode 20.17, le dernier commandement nous dit de faire attention à notre attitude mentale. Si vous ne convoitez pas les biens de votre prochain (y compris son conjoint), vous n’allez pas le voler, ni commettre d’adultère. Au lieu de se concentrer sur la violation réelle (voler, tuer, adultère), le dernier commandement nous indique comment éviter de nous rapprocher de la violation.)
- Lisez à nouveau Matthieu 22.39. L’un des livres de Martin Cruz Smith mentionne un Japonais, dont le fils unique allait combattre pendant la seconde guerre mondiale. À propos du père, Cruz écrit : « Le fils était la mesure de son amour. » J’ai été frappé par ce langage. Le père aimait son fils autant qu’il était capable d’aimer. Selon ce que Dieu nous dit, quelle devrait être la mesure de notre amour pour ceux qui nous entourent ? (Notre amour pour nous-mêmes devrait être la mesure de notre amour pour les autres.)
- La nouvelle alliance
- Nous avons vu que Jésus a, du moins à première vue, radicalement élargi ce qui est exigé par les Dix Commandements (l’alliance au Sinaï). Lorsque j’entends des gens parler de la « nouvelle alliance », certains affirment que nous n’avons plus à nous soucier de « respecter la loi ». Nous pouvons très bien ignorer le péché dans notre vie. Comment concilier cela avec l’idée que Jésus semble rendre les commandements beaucoup plus difficiles à respecter ?
- Lisez Hébreux 8.8-10. Que signifie le fait d’inscrire les instructions dans notre pensée et de les graver dans notre cœur ?
- Cela vous rappelle-t-il Matthieu 22.37 ?
- Comment accorder d’une part l’idée que les commandements, dans le cadre de la « nouvelle alliance », sont écrits dans notre cœur, et d’autre part la définition élargie de Jésus de ce qu’exigent les commandements ? (Logiquement, cela s’accorde parfaitement. Jésus nous enseigne que le simple « Ne commets pas d’adultère » n’est pas le but de la loi. Au contraire, la loi vise à atteindre notre attitude mentale. Si nous commettons l’adultère si nous en avons l’occasion, alors seule notre occasion détermine si nous péchons. Cela ne dit rien sur notre cœur. Dans le cadre de la « nouvelle alliance », Jésus dit qu’il changera notre attitude pour que nous voulions faire sa volonté. Sous la « nouvelle alliance », ce sont les attitudes et non les actions qui sont les plus importantes.)
- À votre avis, Jésus a-t-il réellement élargi nos obligations dans le cadre de la « nouvelle alliance », ou au contraire s’agit-il d’un changement d’attitude que Dieu avait en tête depuis le début ? (Lisez Deutéronome 6.6. Le contexte de ce passage est celui des Dix Commandements, et il nous montre que Dieu a toujours eu à l’esprit notre attitude au lieu du « Tu ne [feras] pas ». C’est pourquoi j’écris « nouvelle alliance » entre guillemets. L’objectif de Dieu avec sa loi n’a pas changé. Ce qui rend la « nouvelle alliance » vraiment nouvelle, c’est que Jésus a rempli ses obligations en notre nom. Je suis cependant convaincu que l’œuvre fabuleuse de Jésus en notre nom ne modifie en rien le désir profond de Dieu que notre attitude soit en accord avec la sienne relativement au péché. Au lieu de nier la loi, le sacrifice de Jésus en notre nom montre à quel point il est sérieux (jusqu’à la mort) au sujet de sa loi.)
- Pouvons-nous serrer les dents et changer d’attitude ? (Cela n’a pas fonctionné pour moi. Cela met en avant le grand travail de l’Esprit saint pour changer notre façon de penser.)
- Cher/ère ami(e), la loi de l’alliance de Dieu a pour but de promouvoir l’amour pour Dieu et l’amour pour nos semblables. Voulez-vous demander à l’Esprit saint de faire de l’approfondissement de votre relation d’amour avec Dieu votre priorité absolue ?
- La semaine prochaine : Le signe de l’alliance.