La semaine dernière nous avons étudié les enseignements de Jésus sur le sabbat, tels qu’ils figurent dans Matthieu 12. Cette semaine, nous poursuivons notre étude sur la manière dont Jésus observait le sabbat et sur ce qu’il enseigne relativement à notre approche du sabbat. Ouvrons la Bible pour en savoir plus !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- À la piscine
- Lisez Jean 5.2-3. Quel est cet endroit ? Est-ce un hôpital ? (Les manuscrits les plus anciens de l’évangile de Jean omettent Jean 5.4 (version à la Colombe). Apparemment, l’un de ceux qui a recopié le texte savait que nous nous interrogerions au sujet du contexte. Ainsi, il a ajouté qu’un ange venait « agiter » l’eau de la piscine. Le premier qui y entrait alors était guéri.)
- Le contexte ainsi ajouté par Jean 5.4 (version à la Colombe) semble-t-il cohérent avec le reste de la Bible ? Des anges organisent-ils des courses pour gagner des miracles ?
- Lisez Jean 5.5-6. Cet homme attend depuis très longtemps au bord de la piscine. Selon vous, pourquoi Jésus lui pose-t-il cette question ? (Je pense que Jésus voulait entamer un dialogue avec lui.)
- Lisez Jean 5.7. Que pensez-vous de cette réponse ? (Il ne répond pas à la question de Jésus.)
- Pourquoi ne répond-il pas ? (L’homme semble plus intéressé à expliquer pourquoi il n’est pas coupable de négligence dans sa propre guérison. Il ne gagne jamais la course.)
- Certains disent que cet homme représente les Chrétiens qui limitent la puissance de Dieu à leurs propres idées. Êtes-vous d’accord ? (Il est vrai que l’homme a expliqué pourquoi il n’avait pas, par ses propres efforts, été guéri jusqu’à présent. Mais je ne pense pas que ce soit le but du texte, puisque Jésus lui a simplement demandé s’il voulait être guéri.)
- Notez que Jean 5.3 nous dit qu’une « foule de malades » étaient à cette piscine. Pensez-vous qu’ils avaient tous une histoire similaire ? (Ils avaient tous une raison pour laquelle ils ne pouvaient pas gagner la course vers la piscine.)
- Si l’homme a passé des années à la piscine, et qu’il n’a jamais été capable de descendre dans l’eau en premier, quelle était, selon vous, son attitude mentale actuelle ?
- Pourquoi ne répond-il pas ? (L’homme semble plus intéressé à expliquer pourquoi il n’est pas coupable de négligence dans sa propre guérison. Il ne gagne jamais la course.)
- Lisez Jean 5.8-9. Pourquoi Jésus a-t-il guéri cet homme, et pas la « foule » d’autres malades autour de la piscine ?
- Lisez Jean 5.10-13. Laissez-moi vous poser à nouveau la même question : pourquoi Jésus a-t-il guéri cet homme et pas les autres ? Notez que Jésus se retire afin de ne pas guérir les autres !
- Jésus donnait-il à cet homme une leçon de foi ? (Je ne sais pas comment cela pourrait être vrai, puisqu’il ne savait même pas qui était Jésus.)
- Pourquoi le texte indique-t-il que Jésus a fait ce miracle le jour du sabbat ? (Je pense que c’était ce que Jésus voulait dire depuis le début. Il n’était pas venu pour guérir tous les malades. Il ne voulait pas montrer qu’il fallait croire qu’il était le Messie. Il ne réprimait pas l’idée que Dieu est limité à nos propres idées et efforts. Il donne un enseignement sur la guérison le jour du sabbat.)
- Lisez Jean 5.14 et Jean 9.1-3. Pourquoi Jésus parle-t-il du péché à cet homme, alors qu’il a déjà rejeté l’idée selon laquelle les gens sont malades à cause du péché ?
- Selon vous, qu’est-ce qui traverse l’esprit de cet homme lorsque Jésus dit cela ? Pensez que les chefs religieux viennent de lui dire que Jésus lui avait commandé de pécher (voir Jean 5.10-11). Ainsi, l’homme qui vient de lui dire de pécher lui dit maintenant de ne pas pécher !)
- Permettez-moi de poser une question plus pointue. Cet homme a-t-il passé des années à penser qu’il pouvait gagner un miracle en gagnant une course ? Est-ce là l’attitude pécheresse à laquelle Jésus fait référence ?
- Lisez à nouveau Jean 5.10-12. L’homme fait comprendre aux chefs religieux qu’il a été guéri. Qu’est-ce qui intéresse le plus les chefs religieux ? (Le péché, et non la guérison.)
- Jean donne-t-il un enseignement sur notre attitude vis-à-vis du sabbat ?
- Lisez Jean 5.2-3. Quel est cet endroit ? Est-ce un hôpital ? (Les manuscrits les plus anciens de l’évangile de Jean omettent Jean 5.4 (version à la Colombe). Apparemment, l’un de ceux qui a recopié le texte savait que nous nous interrogerions au sujet du contexte. Ainsi, il a ajouté qu’un ange venait « agiter » l’eau de la piscine. Le premier qui y entrait alors était guéri.)
- La défense de Jésus
- Lisez Jean 5.15-17 (version à la Colombe). Le texte biblique dit que Jésus « leur répondit », mais je ne vois pas de question posée à Jésus. Selon vous, à quelle question répond Jésus ? (C’est la question implicite la plus importante : Jésus mérite-t-il d’être puni (persécuté) parce qu’il « faisait des choses » (dans le cas présent il guérissait) le jour du sabbat ?)
- Lisez à nouveau Jean 5.17 (version à la Colombe). De quel genre de réponse s’agit-il ? Pourquoi Jésus ne répond-il pas que la guérison ne fonctionne pas ? (Cela fait suite à notre discussion de la semaine dernière. Jésus n’a pas nié que ses disciples enfreignaient le sabbat, il a plutôt déclaré que les prêtres « transgressaient » la loi du sabbat et que David et ses disciples avaient enfreint la loi (voir Matthieu 12.3-5). Maintenant, Jésus admet catégoriquement qu’il travaille. Et il suit à nouveau le modèle consistant à dire que d’autres personnes travaillent le jour du sabbat – ici, le point de comparaison est « mon Père ».)
- Remarquez quelque chose de très différent de notre étude de la semaine dernière. Exode 20.10 interdit spécifiquement le « travail », et Jésus admet qu’il travaille. Comment expliquez-vous cela ?
- Parmi les explications possibles, je ne pense pas qu’une explication appropriée soit que Jésus annule le quatrième commandement. Si c’était le cas, il l’aurait dit clairement, car il dit clairement qu’il travaille.)
- Sautons quelques versets et lisons Jean 5.19. Quelle autorité Jésus revendique-t-il pour travailler le jour du sabbat ? (Rappelez-vous que dans Matthieu 12.8 Jésus dit qu’il est « maître du sabbat », et qu’il a donc le droit de dire quelle doit être notre approche du sabbat. Jésus affirme maintenant que son approche du sabbat est approuvée par Dieu le Père.)
- La grande question pour moi à ce stade est le « pourquoi » de l’approche de Jésus concernant le sabbat. Le fait qu’il ait l’autorité ultime pour son approche n’explique pas son raisonnement. Sans cela, nous n’avons aucune indication sur la manière dont nous devons aborder le sabbat. Lisez Jean 5.20-21. Que suggèrent ces versets sur le raisonnement de Dieu le Père et de Jésus ? (Leur travail consiste à « donner la vie ». Rappelez-vous que la semaine dernière nous avons appris que le sabbat avait pour objet le fait d’être restauré : s’arrêter et entamer un processus de rafraîchissement, de restauration.)
- Est-ce que « donner la vie » correspond à « restaurer » ? (Cela me semble être le cas.)
- Lisez Jean 5.22-23. Que dit ce texte au sujet du jugement des chefs religieux sur l’approche de Jésus concernant le sabbat ? (Il est faux. Si Dieu le Père laisse le jugement à Jésus, alors l’approche de Jésus à l’égard du sabbat est irréprochable. Il ne devrait pas être condamné pour avoir « donné la vie » le jour du sabbat.)
- Lisez Jean 5.24. Selon vous, Jésus parle-t-il en termes généraux, ou parle-t-il encore de l’observation du sabbat ? (Jésus vient de dire que le Père est d’accord avec lui en ce qui concerne son approche du sabbat. J’en conclus que Jésus parle au moins du sabbat.)
- Si j’ai raison, que cela dit-il à propos de juger les autres sur leur approche envers le sabbat ? (Si nous écoutons Jésus et que nous croyons qu’il est Dieu, alors nous entrons dans la vie éternelle sans jugement sur notre comportement. C’est l’erreur des chefs religieux, ceux qui étaient plus concentrés sur la question du péché que sur le miracle de la guérison.)
- Notez le parallèle avec le péché de la course au miracle. Il a été guéri par la grâce seule. Nous sommes sauvés par la grâce seule. Est-ce une extrapolation, ou au contraire l’enseignement principal de cette histoire ?
- Interpréter le signe
- Lisez Exode 31.12-13 (version à la Colombe). Quelle est l’importance du sabbat ? (Nous devons « absolument » observer le sabbat.)
- Pourquoi ? (Il s’agit d’un signe que Jésus nous « sanctifie ».)
- Cela est-il cohérent avec ce que nous avons appris dans Jean ? (Je le crois. Jésus nous donne la vie quand il nous sanctifie. Il a donné la vie à l’homme quand il l’a guéri.)
- Lisez Exode 31.14-16 (version à la Colombe). Rappelez-vous que dans notre étude de la semaine dernière, Jésus a dit que les prêtres « transgressaient » la loi du sabbat (voir Matthieu 12.5), et dans cette étude nous avons appris que Dieu le Père et Jésus travaillent régulièrement le jour du sabbat. Comment concilier cette apparente contradiction ? Comment les deux peuvent-ils être justes ? (Une conclusion raisonnable adopte la même approche que Jésus. Vous pouvez transgresser le sabbat tout en restant innocent(e) (voir Matthieu 12.5) si vous êtes engagé(e) dans la restauration de vous-même ou d’autrui. Votre travail séculier habituel est proscrit. Votre repos, votre restauration, votre apport à la vie d’autrui sont permis.)
- Cher/ère ami(e), voyez-vous comment le sabbat est au centre de la grâce ? Nous ne pouvons pas gagner des miracles, nous ne pouvons pas gagner le salut, et le sabbat est un cadeau qui nous est offert pour le repos et pour être restaurés. Voulez-vous donner à la grâce une chance dans votre vie et cesser de courir après le salut ?
- Lisez Exode 31.12-13 (version à la Colombe). Quelle est l’importance du sabbat ? (Nous devons « absolument » observer le sabbat.)
- La semaine prochaine : Soif de plus.