Étude 11 – Qu’y avait-il encore à faire que je n’aie pas fait ? (Ésaïe 5, Matthieu 21, Romains 3)

Jacques 3.10-11 nous dit qu’une source ne peut produire à la fois de l’eau douce et de l’eau salée. Jacques en déduit que la même bouche ne peut produire à la fois des bénédictions et des malédictions. Jacques a-t-il raison ? D’après mon expérience, non. Qu’en est-il de votre expérience ? Combien de bonnes personnes connaissez-vous qui ont de mauvais traits de caractère ? Combien de mauvaises personnes connaissez-vous qui ne font que le mal ? La plupart des gens sont mélangés. Jacques comprend le problème du mélange et affirme que ce qui est vrai pour l’eau devrait l’être aussi pour les chrétiens. Jacques appelle à un standard élevé. Une norme divine. La difficulté pratique est que la plupart des gens considèrent les autres d’une manière « mixte » et qu’ils appliquent également cette vision « mixte » à leur compréhension de Dieu. Cette semaine, nous examinons ce problème et répondons à la question de Dieu : « Qu’aurais-je pu faire de plus ? » Que Dieu aurait-il dû faire de plus pour convaincre les humains que son caractère n’est que pureté. Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !

Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.

Le viticulteur
1. Lisez Ésaïe 5.1. De quel genre de chanson s’agit-il ? (Une chanson d’amour.)
  1. Qu’est-ce qui est aimé ici ? Le propriétaire du vignoble ou le vignoble ? (Il semble que ce soit les deux. Le viticulteur est aimé, mais la chanson d’amour concerne le vignoble.)
2. Lisez Ésaïe 5.2. Le travail de la vigne a-t-il été fait avec soin ? (Le texte parle de beaucoup de travail. Il nous dit qu’un « plant de choix » a été planté. Il semble que le travail ait été fait avec soin.)
  1. Qu’est-ce qui pourrait créer un débat sur la qualité de la création de la vigne ? (Elle a donné des mauvais raisins.)
3. Lisez Ésaïe 5.3. Pourquoi les citoyens de Jérusalem et de Juda sont-ils appelés à juger ? (La question à laquelle il est fait allusion plus haut, est la suivante : « Qui est responsable des mauvais raisins ? Pourquoi cette entreprise agricole a-t-elle échoué ? »)
4. Lisez Ésaïe 5.4. Quel est l’argument du viticulteur pour dire qu’il n’est pas en faute ? (Il veut savoir ce qu’il aurait pu faire de plus, pourquoi il y a des mauvais raisins.)
  1. Comment répondriez-vous à cette question ? (Je répondrais que je ne suis pas un expert en la matière et que je ne dispose pas de suffisamment d’informations pour déterminer qui est en tort.)
  2. Quel est le point de vue du viticulteur sur la question de savoir qui est responsable ? (Il dit qu’il ne sait pas ce qu’il aurait pu faire de plus. Ce n’est pas sa faute. Ce qui est étrange, c’est qu’il invite les autres à décider qui est en tort.)
    1. Ou bien leur demande-t-il de reconnaître qu’il n’est pas en faute ?
5. Lisez Ésaïe 5.5-6. La réaction du viticulteur est-elle raisonnable ? (Je vois deux éléments. Premièrement, c’est sa vigne et il peut en faire ce qu’il veut. Deuxièmement, si vous n’avez ni haie, ni mur, ni taille, ni désherbage, à quel type de raisin pouvez-vous vous attendre ? (À des raisins sauvages, des mauvais raisins. Le viticulteur dit que les raisins recevront désormais le genre de soins qui produisent des raisins sauvages.)
6. Lisez à nouveau Ésaïe 5.1. En quoi est-ce une chanson d’amour ? Qui est aimé ? (Le viticulteur est l’« ami » qui fait l’objet de la chanson. Le chanteur dit au viticulteur : « Je t’aime même si cette aventure agricole ne s’est pas déroulée comme prévu ».)
7. Lisez Ésaïe 5.7. De quoi parle cette chanson ? (De Dieu et de son peuple. La nation de Dieu est le vignoble et le peuple est la vigne de choix plantée dans un sol très fertile.)
  1. Qu’est-ce qui rend ces raisins mauvais ? (Au lieu de la justice, ils font couler le sang. Au lieu de la justice, ils hurlent contre Dieu.)
  2. Qui est en tort ? (Les gens, pas Dieu.)
  3. Dieu punit-il le peuple ? (Non. Il ne fait que lui retirer les avantages particuliers (autres que la pluie) qu’il lui avait accordés.)
La vigne en location
1. Lisez Matthieu 21.33. Jésus raconte cette parabole. A-t-il l’air de développer Ésaïe 5 ? (Les actions du propriétaire de la vigne semblent être presque les mêmes. Ce qui est différent, c’est que le propriétaire laisse la vigne au soin de ceux qui l’ont louée.)
2. Lisez Matthieu 21.34-35. Quel écart majeur constatons-nous par rapport à l’histoire d’Ésaïe 5 ? (Les raisins semblent se porter à merveille et méritent d’être ramassés.)
  1. Quel est le problème ? (Les locataires veulent garder les raisins pour eux, et ils sont prêts à tuer pour cela.)
3. Lisez Matthieu 21.36. Le meurtre du premier groupe de serviteurs était-il une erreur ? Les locataires ont-ils vu leur erreur et se sont-ils amendés ? (Non. Cela reflète le caractère cohérent des locataires.)
4. Lisez Matthieu 21.37-39. Qui est le « fils » dans cette parabole ? (Il s’agit de Jésus.)
  1. Qu’est-ce qui motive les locataires à tuer le fils ? (Ils veulent « son héritage ».)
    1. Selon vous, qu’est-ce que cela signifie ?
5. Sautons quelques versets et lisons Matthieu 21.45. Les chefs juifs ont-ils raison ? (Oui, et cela répond à la question de l’héritage. Ils voulaient l’adoration, la louange et le culte du peuple. Ils voulaient ce qui n’appartenait qu’à Dieu. C’était aussi le but de Satan.)
L’assemblage des vignobles
1. Qu’est-ce qui n’était pas à la hauteur des attentes dans l’histoire d’Ésaïe 5 ? (Les raisins.)
2. Qu’est-ce qui n’était pas à la hauteur des attentes dans l’histoire de Matthieu 21 ? (Ceux qui devaient s’occuper des raisins à la place du propriétaire absent.)
3. Quel enseignement peut-on tirer de l’association de ces deux histoires de vignes ? (Le peuple de Dieu et ses chefs spirituels sont tous en deçà des attentes.)
4. Revenons à l’introduction. Que disent ces deux histoires de vignes sur la nature de Dieu ? (Il a mis en place toutes les conditions pour que les raisins soient parfaits. La nature des raisins et les échecs des chefs spirituels ne sont pas dus la faute de Dieu.)
  1. Qu’est-ce que le propriétaire du vignoble aurait pu faire de plus ?
  2. Que devons-nous conclure au sujet de nos coreligionnaires et de nos dirigeants d’Église ? (Nous échouons tous, mais rien de tout cela n’est la faute de Dieu.)
La chanson d’amour
1. Lisez Romains 3.21-24. La conclusion des deux histoires de vignes est très décourageante. Nous sommes une grappe de raisins pourris, et nos dirigeants ne valent pas mieux. Quel espoir avons-nous ? (Le fils tué par les locataires a racheté tous ceux d’entre nous qui croient en lui.)
2. Lisez Romains 3.25-26. Qu’est-ce que cela fait pour la réputation de Jésus ? (Cela montre la justice de Dieu. Cela montre qu’il est juste et qu’il justifie tous ceux qui mettent leur foi en lui.)
3. Lisez Romains 3.27-31. Que désiraient les mauvais locataires et qui appartenait au fils ? (Son héritage. Nous ne devons jamais prétendre être ceux qui sont justes. Nous ne devons jamais prétendre que notre point de vue est supérieur à celui de Dieu. Nous ne devons pas nous vanter de nos œuvres de justice. Il n’y en a qu’un seul qui est juste.)
4. Qu’est-ce que Dieu aurait pu faire de plus ?
5. Cher/ère ami(e), avez-vous déjà été troublé par la nature de Dieu ? Avez-vous déjà été troublé par la nature de l’homme ? Nous sommes des mauvais raisins. Nos chefs spirituels sont imparfaits. Seul Dieu est parfait et il nous a montré son amour en venant sur terre, en menant une vie parfaite, en mourant dans la torture et en retournant au ciel comme celui qui a vaincu le péché et la mort. Voulez-vous, dans la foi, vous appuyer sur lui et non sur vous-même ? Pourquoi ne pas vous repentir de votre incompréhension de votre nature et de la nature de Dieu, et vous tourner vers lui dès maintenant ?
La semaine prochaine : Amour et justice : les deux plus grands commandements.

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