Le slogan de la campagne publicitaire pour le Commonwealth de Virginie est : "La Virginie est pour les amoureux". C’est peut être vrai, mais j’ajouterais : "La Virginie est pour ceux qui réfléchissent". Pourquoi ? Il y a plusieurs années de cela, quelques États des USA ont décidé d’autoriser leurs citoyens à choisir le design de la plaque d’immatriculation de leur voiture. La Californie a décidé d’en faire un élément de snobisme et a facturé des centaines de dollars pour l’obtention d’une plaque "personnalisée". La Virginie a, par contre, laissé chacun avoir une plaque personnalisée pour 20 dollars. Le résultat est que la Virginie a généré un flux de revenu immense suite à cette décision (beaucoup plus que la Californie, même si la Californie est un État plus peuplé). Des centaines de milliers de voitures enregistrées en Virginie avaient une plaque personnalisée. Si vous viviez en Virginie, que mettriez-vous sur votre plaque d’immatriculation ? Il me semble que l’un des choix les plus populaires est d’avoir ses initiales suivies du numéro 1. Par exemple "BNC 1". Beaucoup de personnes pensent qu’ils sont le numéro 1. Notre étude de cette semaine suggère une autre plaque d’immatriculation : "BNC dernier". Je n’ai jamais vu une telle plaque d’immatriculation. Débutons notre étude et découvrons de quoi il s’agit !
Copyright © Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée en ligne à l’adresse https://etude.bible. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Segond (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
- Que ferait Jésus ?
- Lisez Philippiens 2:5. Nous pensons à la question courante : "Que ferait Jésus ?" Cela semble être une variation de la question : "Que penserait Jésus ?" Est-ce ainsi que vous comprenez ce texte ?
- Après avoir compris ce que penserait Jésus et quelle attitude il aurait, qu’est-il exigé de nous ? (La Bible dit que nous devrions penser et agir comme Jésus.)
- Lisez Philippiens 2:6-7. Le texte dit que Jésus, qui "était vraiment divin", a décidé de "se vider de lui-même" en devenant comme nous. Cette attitude peut-elle être appliquée dans notre vie ?
- Devrions-nous devenir comme un chien ou un chat (ou une petite bête) pour appliquer ce concept à notre vie ?
- Ou alors, y a-t-il une comparaison plus directe : nous est-il commandé de ne pas "s’approprier" "l’égalité avec Dieu" ?
- Lisez Genèse 3:1-5. Combien de temps pensez-vous que Satan ait contemplé la tentation qu’il utiliserait sur les humains ?
- Quelle est cette tentation ? (Devenir comme Dieu ! Nous n’avons aucune raison de penser que nous devrions être égaux à Dieu, mais apparemment c’est une immense faiblesse chez les humains. En ce qui concerne ce problème, nous devrions avoir la même attitude que Jésus.)
- En résumé, à quel point cela est-il difficile ? Jésus était Dieu ! Nous ne le sommes pas.
- Lisez Genèse 3:1-5. Combien de temps pensez-vous que Satan ait contemplé la tentation qu’il utiliserait sur les humains ?
- Lisez Philippiens 2:8. Une fois Jésus devenu homme, s’est-il abaissé davantage ? (Il s’est abaissé au point de mourir pour les autres.)
- Avons-nous maintenant un point de référence que nous pouvons suivre ? (Nous commençons évidemment "bas" en comparaison avec Dieu. Mais nous pouvons faire précisément ce que Jésus a fait quand il était un homme.)
- Que pensez-vous que signifie le fait de mourir pour les autres ? Les terroristes meurent pour leur cause. S’agit-il du même concept ? (Difficilement. Les terroristes meurent pour tuer d’autres personnes. Les chrétiens abandonnent leur vie pour permettre à d’autres de vivre éternellement.)
- Tournons-nous vers quelques histoires de la Bible pour voir comment ce principe devrait, de façon pratique, être appliqué dans notre vie.
- Lisez Philippiens 2:5. Nous pensons à la question courante : "Que ferait Jésus ?" Cela semble être une variation de la question : "Que penserait Jésus ?" Est-ce ainsi que vous comprenez ce texte ?
- Que devrait faire Saül ?
- Lisez 1 Samuel 13:1-4. Quel est l’arrière-plan de notre histoire ? (Le roi Saül semble avoir renvoyé la plupart de son armée à la maison. Pourtant, son fils Jonathan continue une campagne militaire contre les Philistins. Ces derniers se fâchent et décident de s’occuper du problème. Saül rappelle les troupes et les deux pays se préparent à la guerre.)
- Lisez 1 Samuel 13:5-7. Quelle était l’appréciation du soldat Israélite moyen de la force relative des deux nations ? (Les Israélites n’avaient aucune chance. Soit ils s’enfuyaient, soit ils se cachaient.)
- Si vous étiez le roi Saül, que feriez-vous ? Qu’aimeriez-vous faire ?
- Lisez 1 Samuel 13:8-9,12. Faites semblant d’être "l’avocat" de Saül. Quel argument avanceriez-vous à sa place ? (J’étais à l’heure et dans une situation de crise. Samuel était en retard. Il n’a pas respecté son rendez-vous avec moi ou avec le pays. Dieu est au centre de ma vie. Je ne veux pas aller à la guerre sans rechercher la faveur de Dieu. Ma situation est critique, mes troupes désertent. Quelqu’un doit s’engager et résoudre le problème, dès lors que Samuel ne fait pas son travail - qui consiste à invoquer la bénédiction divine. Dieu a fait de moi le roi et je vais diriger.)
- Que pensez-vous de cet argumentation ? Saül fait-il quelque chose que vous feriez ?
- En se basant sur ce que nous avons étudié la semaine dernière, quel est le tort de l’approche de Saül ? (Il n’a pas attendu Dieu !)
- Dès lors qu’il s’agit de construire l’argumentation des avocats, vous trouvez généralement que vous avez plus d’un argument - mais ils ne sont pas d’accord. Regardons à l’autre côté de cet argument. Lisez 1 Samuel 10:8. Quelle est l’argumentation que l’avocat de Samuel avancerait ? (Samuel n’était pas en retard. Il avait été dit à Saül d’attendre "sept jours, jusqu’à ce que j’arrive près de toi". Le septième jour n’était pas encore fini et Samuel n’était pas encore arrivé.)
- Le commentaire biblique A Commentary, Critical and Explanatory of the Old and New Testaments suggère que Samuel avait délibérément attendu jusqu’au septième jour pour venir et ainsi "tester le caractère constitutionnel du roi". Que pensez-vous que cela signifie ? (Ce dont le commentaire parle en disant le "caractère constitutionnel" est l’idée de la séparation de l’église et de l’État. Saül (représentant de l’État) envahissait la province de Samuel (le prophète de Dieu). Au lieu d’attendre Dieu, au lieu d’attendre le prophète de Dieu, Saül prenait tout entre ses propres mains.)
- Qu’est-ce que cela a à faire avec la tentation d’Ève et le thème de notre étude sur le sacrifice de soi ? (Ève voulait "occuper" une partie de "l’espace" de Dieu - tout comme le roi Saül. Il pensait qu’il pourrait être autant roi que prophète. Quand nous voulons nous mettre en avant, nous occupons une partie de l’espace de Dieu.)
- Attendez une minute ! N’avons-nous pas commencé notre étude en disant que nous devrions être comme Jésus ? Qu’en est-il de presser Dieu ? D’occuper son espace ? Je pensais que nous étions supposés agir comme si nous habitions l’espace de Dieu ? N’est-ce pas ?
- Lisez à nouveau 1 Samuel 10:8. Quelle est la dernière chose que Samuel était sur le point de faire pour Saül ? (Lui dire ce qu’il avait à faire.)
- Samuel franchissait-il la ligne de séparation entre l’église et l’État et marchait-il sur les plates-bandes de Saül ? (La séparation de l’église et de l’État n’est pas un concept biblique tel qu’il est le plus communément appliqué aux États-Unis aujourd’hui. Dans le modèle biblique, il signifie que l’État ne peut pas fouler l’église. Cela est parfaitement en phase avec l’idée que l’homme ne devrait pas présumer être Dieu. Israël était dirigé par Dieu. Saül ne devait pas aller de l’avant sans les instructions de Dieu.)
- Êtes-vous capable d’appliquer cette instruction dans votre vie ? Les choses s’effondrent autour de vous et Dieu veut que vous attendiez sur lui ? Avez-vous de la compassion pour Saül ?
- Lisez 1 Samuel 13:13-15. Quelle était l’erreur de Saül ? (Quand il nous est dit que nous devrions avoir une attitude semblable à celle de Jésus - nous abandonner pour les autres - cette attitude n’inclut pas le droit de désobéir à Dieu et de commencer à prendre des décisions contraires à sa volonté. Quand nous faisons cela, nous envahissons l’espace de Dieu et nous nous faisons "numéro 1".)
- Quel a été le résultat de l’erreur de Saül ? (Nous ne pouvons pas faire de grandes choses pour Dieu si nous ne suivons pas les instructions.)
- Que fit Jonathan ?
- Voici le contexte : les Philistins ont 30’000 chars comprenant chacun deux soldats. Ils ont des troupes "nombreuses comme le sable qui est au bord de la mer" (1 Samuel 13:5). Saül, après que la plupart de ses soldats se soient enfuis ou cachés, n’en a plus que 600 (1 Samuel 13:15.). Pire, personne d’autre que Saül et son fils Jonathan n’ont d’armes en métal (1 Samuel 13:19-22). Saül vient d’être réprimandé et renvoyé. Quelle pagaille ! Que feriez-vous si vous étiez un Israélite ?
- Que feriez-vous si vous étiez le fils du roi ?
- Découvrons ce que Jonathan a fait. Lisez 1 Samuel 14:1-6. Comment compareriez-vous l’attitude de Jonathan avec celle de Saül ?
- Jonathan vient de demander au porteur de son armure de monter la falaise avec lui, vers l’avant-poste philistin, avec la possibilité d’attaquer l’armée des Philistins. Juste les deux. Que diriez-vous si vous étiez le porteur de l’armure de Jonathan ? (Lisez 1 Samuel 14:7. Diriez-vous que nous avons deux types complètement fous ? Ou alors deux types remplis de foi ?)
- Lisez 1 Samuel 14:8-10. Analysons cela un instant. Jonathan s’est-il simplement assis sur un rocher en attendant son destin ? (Non.)
- Comment Jonathan a-t-il abordé le même but que son père Saül avait si mal abordé ? (Jonathan avait un plan d’action qui dépendait entièrement de l’approbation de Dieu.)
- Lisez 1 Samuel 14:11-12. Dieu a-t-il approuvé ? Jonathan met-il Dieu à l’épreuve ? Ne force-t-il pas la main de Dieu quand il décide de ce signe ? (Ils ont un problème immédiat. Ils ont besoin d’une solution immédiate. Si Dieu va agir pour eux, il doit agir rapidement. Je pense que ce que Jonathan suggère dépend premièrement de la volonté de Dieu. Jonathan n’envahit pas l’espace de Dieu.)
- Lisez 1 Samuel 14:13-15, 20. Comparez la façon dont Ève, Saül et Jonathan ont abordé leurs tâches dans la vie. Comment cela se concilie-t-il avec l’idée de mourir à soi-même ? (Tant Ève que Saül ont décidé de prendre une partie de ce qui appartenait à Dieu. Des résultats terribles s’en sont suivis. Jonathan a dépendu entièrement de Dieu pour faire de grandes choses - et de grandes choses ont suivi.)
- Cher ami, voulez-vous suivre l’exemple de Jésus en plaçant l’obéissance à Dieu en premier lieu ? Cela veut dire que vous êtes remplaçable. Jonathan n’est jamais devenu roi. Au lieu de cela, il est mort dans une bataille aux côtés de son père Saül (1 Samuel 31:1-2). Jonathan a donné sa vie sur terre pour satisfaire le plan de Dieu de faire de David le roi.
- Voici le contexte : les Philistins ont 30’000 chars comprenant chacun deux soldats. Ils ont des troupes "nombreuses comme le sable qui est au bord de la mer" (1 Samuel 13:5). Saül, après que la plupart de ses soldats se soient enfuis ou cachés, n’en a plus que 600 (1 Samuel 13:15.). Pire, personne d’autre que Saül et son fils Jonathan n’ont d’armes en métal (1 Samuel 13:19-22). Saül vient d’être réprimandé et renvoyé. Quelle pagaille ! Que feriez-vous si vous étiez un Israélite ?
- La semaine prochaine : Le Christ dans l’épreuve.